1ère.
6
novembre
1827.
Bien
qu'il
soit
très
difficile
au
commencement
de
l'étude
d'une
science
d'en
comprendre
exactement
la
nature
ainsi
que
l'étendue,
nous
essaierons
cependant,
avant
d'entrer
en
matière,
non
de
présenter
une
définition
de
celle
que
nous
devons
vous
enseigner,
mais
de
reposer
votre
pensée
sur
les
principaux
objets
dont
nous
devons
nous
occuper.
[...]
peu
éloignée,
où
la
physique
n'avait
point
encore
fait
les
acquisitions
aussi
importantes
qu'inatendues
qui
en
ont
changé
la
face,
elle
embrassait
l'astronomie
et
la
mécanique.
Aujourd'hui,
l'enseignement
de
ces
deux
sciences
doit
être
exclu
de
la
physique
;
celui
de
l'astrnomie,
parce
qu'il
lui
est
tout
à
fait
étranger,
et
celui
de
la
mécanique,
parce
qu'il
est
inséparable
de
la
géométrie,
et
que
l'expérience
est
impuissante
pour
démontrer
d'une
manière
satisfaisante
la
plupart
des
faits
de
mécanique.
Ainsi
dépouillée
mais
riche
d'un
fonds
immense
qu'elle
a
acquis
en
propre,
la
physique
a
pris
un
caractère
plus
imposant
;
elle
offre
à
l'esprit
un
aliment
inépuisable,
et
s'est
rendue
indispensable
à
la
culture
des
autres
sciences
naturelles.
En
se
renfermant
entièrement
dans
le
monde
physique,
l'obstervateur
attentif
y
reconnaît
de
la
matière
inerte,
et
des
forces
qui
l'agitent
et
auxquelles
elle
obéit.
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